samedi 21 janvier 2012

Concert Harmonie Roubaix

Concert Harmonie Roubaix


dimanche 8 janvier 2012

Harmonie de Roubaix - Concert du nouvel an - Hommage à Isabelle Leupe


Journée de contrastes à nouveau que ce premier dimanche de la nouvelle année, puisque si elle commence par l’inauguration de la 17e bourse militaria organisée par les combattants volontaires de Croix, avant de se conclure en fin d’après-midi par la remise des prix du championnat départemental des écoles de tir équipe (pistolets) à la section tir de l’amicale du Centre, elle aura permis de goûter la solidarité du repas de nouvel an de l’assemblée des adhérents de Roubaix de l’association des paralysés de France à Lys-lez-Lannoy, et d’apprécier l’harmonie du concert du nouvel an à Roubaix.


C’est même de la Grande harmonie de Roubaix qu’il s’agit, sous la baguette émérite (en fait, il n’en utilise pas) de Jean-Noël Oldman, qui se produit pour ce 8e concert du nouvel an (une idée dont j’avais parlé à l’origine à mon ami Henri Planckaert, adjoint aux fêtes roubaisien) dans la salle Pierre de Roubaix, comble, de l’Hôtel de ville.
Après une PromenGde-harmonie-Rx-2012.jpgade en traîneau fort sympathique, séquence émotion de suite pour Isabelle Leupe, directrice du conservatoire de Roubaix (elle y fera en septembre prochain sa 12e rentrée scolaire), roubaisienne du plus profond d’elle-même, passionnée et possédée par son métier, qui reçoit de la part du maire la médaille d’or de la Ville de Roubaix ! Emotion décuplée lorsque (cf. photo 1) pour saluer cette distinction, Ludivine, de sa haute voix chaude entame, sur musique de l’orchestre, une mélodie poignante d’Ennio Morricone.
S’enchaînent ensuite un quatuor de cor (cf. photo) puis, à l’image des orchestres de kiosque d’antan, une polka pour deux cornets (Merle et pinson), avant Un bon petit diable au saxo (par Louise, élève du conservatoire).
Gde-harmonie-Rx-2012_2.jpgLa salle redouble d’enthousiasme dans le medley de Carmen, où l’on distingue, sous les roulements de percussions, le son clair des xylophones, avant que ne surgisse le célèbreToréador… On reste ensuite dans l’ibérique, avec les Children of Sanchez, joués au buggle et au saxo par Jeffrey et Pedro.
Le public s’enflamme ensuite sans retenue lorsqu’avec la participation à l’accordéon de Sylvia et, toute de talent, d’humour et de séduction, de l’atelier lyrique, l’harmonie revisite le Paris-Montmartre ! Chansonnettes d’antan et mélodies de toujours s’enchaînent pour le plaisir de tous, rappelant que Sous le ciel de Paris s’envole une chanson ou qu’à Paris, il y a le Moulin des amours. Et puis La vie en rose ? « C’est une chanson qui nous ressemble, toi qui m’aimais, moi qui t’aimais »… Car « c’est si bon, de se dire des mots doux »… De bien belles ritournelles !
Bien sûr, impossible de ne pas frapper chaleureusement des mains lorsque suit le French cancan, juste avant un premier final avec une Marche de Radetsky, elle aussi rythmée par un public qui finit… debout.
Avec, pour second final, un French cancan bissé ! Un bien beau concert, avec des refrains que chaque Français a quelque part au fond de son cœur ou au creux de son oreille, et qu’à travers le monde on fredonne ! Ah, la France éternelle…


ROUBAIX / HOMMAGE

Isabelle Leupe, directrice en or du conservatoire

Hier matin le concert du Nouvel an a fait salle comble. Sous la direction de Jean-Noël Oldman, les musiciens ont montré leur talent. Isabelle Leupe, une directrice émue...
Hier matin le concert du Nouvel an a fait salle comble. Sous la direction de Jean-Noël Oldman, les musiciens ont montré leur talent. Isabelle Leupe, une directrice émue...
Hier, l'ovation était à la fois musicale pour la prestation de l'orchestre d'harmonie de Roubaix, et humaine, avec la mise à l'honneur d'Isabelle Leupe, qui a reçu la médaille d'or de la ville.


DELPHINE TONNERRE > delphine.tonnerre@nordeclair.fr

La tradition a du bon. celle qui réunit des centaines de mélomanes le premier dimanche de janvier (le deuxième cette année, le 1er étant celui du jour de l'an) dans la salle Pierre de Roubaix en mairie a été respectée hier matin.

L'orchestre d'harmonie de Roubaix réunit une cinquantaine de musiciens, à la fois des professeurs du conservatoire, des grands élèves et des amateurs éclairés.Les liens entre l'association qui gère cette grande harmonie et le conservatoire, sont historiquement très forts et perdurent.

Cette année encore, le programme était varié, avec des oeuvres de Gershwin, Guy-Claude Luypaerts, Vittorio Monti, Georges Bizet et Jacques Offenbach. De la polka, une valse, des airs ibériques, mais aussi un entraînant « Paris-Montmartre », le tout sous la direction de Jean-Noël Oldman. « Une musique bien positive pour vous mettre du baume au coeur en ce début d'année ! », avait prévenu le chef d'orchestre.

Dans les rangs, la directrice du conservatoire était particulièrement émue. Elle tenait la médaille d'or que le sénateur-maire de Roubaix, René Vandierendonck, lui a décernée en début de concert. Une récompense symbolique méritée pour celle qui ne compte ni son énergie ni ses heures pour faire vivre la grande famille des musiciens. Même nomade le temps des travaux, si le conservatoire garde son âme et son cap, c'est qu'une équipe, autour de sa directrice, veille et travaille. 

samedi 7 janvier 2012

Voeux du Maire de Roubaix - Animation musicale par le Quatuor ECHO



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Actualités

Le sénateur-maire René Vandierendonck présente ses vœux…et passe le témoin

publié le 01.07.2012

Samedi au Colisée, le sénateur-maire de Roubaix, René Vandierendonck, présentait ses vœux pour la nouvelle année, devant un parterre de personnalités et de représentants institutionnels et associatifs. Une ultime cérémonie pour celui qui passera en mars prochain le relais à son premier adjoint, Pierre Dubois.

Les services publics étaient cette année à l’honneur sur la scène du Colisée. Des séquences vidéo ont emmené le public au cœur des quartiers, du centre social de l’Alma à la Maison des Services aux Trois Ponts, en passant par l’hôpital. Plusieurs partenaires (La Poste, l’association Rigolo comme la Vie, le Ministère de la Justice…) se sont relayés au micro pour témoigner de leur engagement aux côtés de la municipalité pour un service public de qualité. « Nous devons sans cesse l’adapter aux besoins de la ville », a lancé le maire. « Notre principe de base est de n’exclure personne, que les services publics soit accessibles à tous ». En rappelant au passage que plus de 40 000 personnes à Roubaix travaillent dans les services publics.

Avant de laisser la place au spectacle de la troupe de théâtre de l’Oiseau Mouche, René Vandierendonck n’a pas manqué, avec émotion, de saluer son successeur Pierre Dubois, « un spécialiste de la politique de la ville, qui a mérité par son travail ». « Pour être maire de Roubaix, il faut aimer les gens à fond, les rassembler autour d’un projet… et bosser comme un dingue »a-t’il poursuivi avant de conclure : « Je resterai fidèle à Roubaix et continuerai à la servir là où je pense être le plus utile, c’est-à-dire au Sénat et à la communauté urbaine ».

Dès lundi 9 janvier à 20h, retrouvez l’intégralité de la cérémonie des vœux (débats, vidéos et spectacle de l’Oiseau Mouche) sur www.ville-roubaix.tv



Service public et émotion au menu des ultimes voeux du maire

  • ACTUALITÉ ROUBAIX

    Service public et émotion au menu des ultimes voeux du maire

    dimanche 08.01.2012, 05:24La Voix du Nord
     Le maire de Roubaix a dit tout le bien qu'il pensait de son successeur lors de cette cérémonie des voeux particulière.Le maire de Roubaix a dit tout le bien qu'il pensait de son successeur lors de cette cérémonie des voeux particulière.
    Après s'être exprimé devant le personnel municipal, vendredi, pour la dernière fois en qualité de ...
    maire (ci-dessus), René Vandierendonck s'est prêté hier au même type d'exercice, mais avec cette fois, face à lui, les forces vives de la population roubaisienne. Comme de coutume, cette cérémonie des voeux au Colisée avait été placée sous un thème général, les services publics en l'occurrence. Mais le moment fort de l'après-midi fut sans conteste la courte intervention du maire pour dire son bonheur d'avoir présidé durant dix-huit ans aux destinées roubaisiennes et sa certitude d'avoir choisi en Pierre Dubois « un successeur qui n'a que des qualités ».
    Avant cela, la partie thématique avait permis de mettre en lumière l'implication des agents de certains services publics, mais aussi de valoriser des initiatives privées ou partenariales venant en soutien ou en complément de ces services : les crèches Rigolo comme la vie d'Okaïdi, Ludopital, Aire Cancer ou la maison de santé en lien avec l'hôpital de Roubaix... L'occasion pour René Vandierendonck de rappeler quelle est sa philosophie en la matière : « La proximité n'est pas une réponse en soi. Les choses doivent être organisées pour que chacun puisse mener à bien son propre parcours ».
    D'ailleurs, ce n'est pas sur le nombre d'emplois de services publics dans la ville (10 900) que le maire insista, mais sur la nécessité de « mobiliser tous les partenaires à commencer par l'État pour qu'ils comprennent l'importance de ces services publics dans une ville comme Roubaix ».

    Une histoire de bureau depuis 1983...

    René Vandierendonck s'autorisa donc ensuite un coup d'oeil dans le rétroviseur, après avoir confirmé à tout le public du Colisée qu'il passerait la main le 22 mars. « Pierre Dubois est l'une des premières personnes que j'ai rencontrée en arrivant à Roubaix en 1983. Je devais même prendre son bureau lors de notre première rencontre, là je vais lui laisser le mien : la boucle est bouclée ! » Des sourires et de l'émotion, il y en eut encore lorsque le maire évoqua son prédécesseur, André Diligent. Comme lui, René Vandierendonck avoue avoir été obsédé par « le mandat de trop ». Un piège fatal lorsqu'on doit piloter une ville comme Roubaix « qui réclame trois qualités majeures : aimer les gens, savoir rassembler tout le monde sur un projet et bosser comme un dingue... Pierre Dubois a tout ça, et même plus ».
    Après avoir promis qu'il resterait « fidèle et utile à cette ville », René Vandierendonck reçut une « standing ovation » du Colisée, comme pour lui signifier qu'il avait bien gagné sa place au sein du panthéon roubaisien.
    O. H.